ressentit une émotion indicible en entendant les voix de ses amis. Il riait, pleurait, se frappait dans les mains et embrassait la croix. Les chasseurs arrivèrent devant la grotte.
— Elle est fermée ! dit Félix.
— O quam pierra ! cria l’ex-élève.
— What a big stone ! ajouta John.
— On peut la reculer, affirma Baptiste.
Et tous quatre se penchèrent sur l’énorme caillou.
— Pourquoi entrer, se traîner sur le ventre, et se déchirer sur les pointes des roches ? remarqua Félix, on peut tout aussi bien se mettre à genoux ici pour prier.
— By Jesus ! dit John, vous allez vous crève après cette caillou.
— Oremus ! prions ici ! mes vieux, Dieu est partout…
— Prions ici ! Et les trois canadien-français se mirent à genoux.
Le grand-trappeur, sûr d’être sauvé, n’avait rien dit d’abord. Il attendait l’entrée de ses compagnons dans la caverne pour révéler sa présence. Quand il les vit renoncer