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COULEUR DU TEMPS

par les clôtures ; et il y en avait une suite qui semblait infinie parce qu’elle se perdait dans la brume montant du sol. Du moins, l’un d’eux se rappelle ainsi le panorama, et qu’il sentit une émotion à le regarder. Il y a de ces émotions qui naissent en nous devant des paysages n’ayant rien d’excessivement pittoresque, mais qui parlent, sans qu’on sache au juste par quoi, à cette partie du cœur qui appartient à notre pays.