Page:LeNormand - Couleur du temps, 1919.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
73
COULEUR DU TEMPS

m’avait fait changer de place, fuir une odeur vague, sans doute imaginée plutôt que sentie.

Et c’était donc de la fillette que, vivante, j’aurais voulu mieux approcher, comprendre, aimer, que je m’étais éloignée instinctivement !

Elle ne viendra plus à la bibliothèque. J’y repenserai. Je la regrette comme une amie. N’y a-t-il pas bien des fois ainsi des figures qui passent et nous attachent, dont l’âme se révèle sur de simples traits et nous appelle ?