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LE CONTEUR BRETON

donner un qui sert habituellement au transport des marchandises par la voie ferrée.

« C’était un rare et curieux spectacle que celui du départ. « Une foule énorme se pressait aux abords du train ; sur un wagon ouvert, rattaché aux autres voitures, se trouvait l’homme phénomène, gravement assis, fumant une pipe près que aussi grande que lui, et promenant dans toutes les directions des regards majestueux. »


ANGLAIS AIX PRISES AVEC LA LANGUE FRANÇAISE. — L’argot s’est si bien glissé dans le langage parisien, qu’il faut une vive attention pour bien s’en gàrer, et malgré soi on s’y laisse involontairement prendre… moins involontairement cependant que ce naïf Anglais dont a parlé jadis u n des rédacteurs du Grand Journal.

— La langue a vô a été bien difficile à apprendre pour moà, lui disait l’insulaire.

— Mais non.

— Oh ! si, elle a été grosse^de diffiquioultés. Vô avez trop de verbes irréguliers.

— Non, très-peu, au contraire.

— Ainsi, lev erbe dorm ir... su rtout à l’indicatif présent…

— Mais vous vous trompez.

— Ahô ! si... Ecoutez.

Et l’Anglais se mit sérieusement à conjuguer ce fameux in dicatif présent :

Je dors.

Tu pionces.

II roupille.

Nous piquons notre chien.

Vous cassez votre canne.

Ils tapent de l’œil.

— C’est vrai, lui dit sans broncher Albéric Second, je n’avais pas pensé à cet indicatif présent du verbe dormir… Vous avez raison, notre langue est hérissée de difficultés p o u r un étranger.

Ce naïf Anglais n’avait étudié le français que près des danseuses de Mabille, et il croyait sincèrement parier la langue de Bossuet.

COURS DE LA BOURSE (au comptant).

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3 p . 400. . . . 69 65 6 9 75 6 9 65 69 55 69 6 5 69 70 98 00 A 4 /2 p. 100. . 98 40 ‘. 8 10 98 00 97 60 97 85 Banque de Fr. . 3 61 9 00 3625 00 3 63 0 00 3 6 25 00 3 6 2 5 00 3 6 2 0 00 1380 00 Crédit Foncier.. 1381 25 1382 25 1380 00 1380 0 > 1390 00 5 8 5 00 Crédit Mobilier. 578 75 581 2 5 587 50 5 8 2 50 578 75 Créd. iud. coin. 0 3 5 00 610 00 6 35 00 6 iO 00 0 0 0 nO 6 50 00 Orléans............... 8 80 00 878 75 877 7 0 8 78 75 877 50 8 80 00 Nord (act. an c.) I l 87 50 1182 50 4 190 00 1 188 7 5 1185 00 1187 50 Est....................... 5 3 3 75 5 3 3 75 5 3 5 00 53 2 50 53 2 50 5 32 50 Paris-Lyon-Méd. 90 0 00 901 25 90 0 00 9 00 00 901 25 9 0 0 00 M idi..................... 5 82 50 5 8 3 75 5 8 3 75 5 8 3 75 5 8 5 00 58 3 75 O uest................... 5G5 00 5 6 6 25 5 6 3 75 5 6 6 25 5 6 6 25 567 50 o b l ig a t io n s

( d e r n i e r cours).

Ouest : 5 0 /0 . 4 ,0 2 0 0 0 ; — î 0 /0 , 0 0 0 0 0 — 3 0 /0 , 3 1 0 0 0 ; — O r léans ( 1 8 1 2 ) , 1,(130 0 0 ; — 3 0 ,0 ( 1 8 5 5 ) , 3 1 2 50. — Nord, 3 0 ,0 , 317 23 . — Miili, 3 10 0 0 . — Lvon-Méiliterranée, 5 0 /0 , l,0 G 0 0 0 ; — 3 0 ,0 , 0 0 0 0 0 ; — fusiou, 318 00 . — Est, 5 1 2 5 0 ; 3 0 , 0 , 30 0 0 0 .


BULLETIN DU COMMERCE.

Rennes. — Froment, 103 kil., SI fr. à 5 2 fr. — Orge, 50 kil., 1 0 fr. 7 5 à 0 0 f r . — Avoine, 50 kil., 10 fr. 75 à 11 fr ! — Sarrasin nouveau, 5 0 kil., 7 fr. 00 à 0 00. — Farine, l r-’ qualité, 100 kil., 15 fr. ; 2 e qualité, 45 fr. — Son, 50 kil.,’ 7- fr. 25 à 7 fr. 50.

Fougères. — Froment, 1 « qualité, 2 2 fr. 00 l’hect. pesant 80 kilos ; 2" q uai., 21 fr. 5 0 ; 3* quai., 21 fr. 00. — S arra­ sin, i « quai., 10 fr. 5 0 ; 2 quai., 10 fr. 3’ q uai., 9 fr. 50. — Orge, l r quai., 10 fr. 50 ; 2’ quai., 10 f r . — Axoine, !■* quai.,

10 f. 0 0 ; 2e quai., 9 5(j ; 5’ quai., 9 f. 00 — Beurre, l 1" quai., 2 fr. 2 0 ; 2 S quai., 2 fr. 15. — OEufs, 1 fr. la douzaine.

Saint-Brieuc. — Froment, 3 2 fr. 00. — Méteil, 2 3 fr. — Seigle, 19 fr. — Blé-noir, 14 fr. 00. — Avoine, 20 fr. 00. — Pommes de terre, 6 fr. 0 0 ; le tout p a r 100 kilogrammes.

Paris. — Voici les cotes de la halle de Paris -. farines, de 72 à 75 fr. le sac de 157 kil. ; blés, de 57 fr. 50 h 4 3 fr. les 120 kil. ; seigle, de 23 fr. 50 à 2 4 fr. les 115 kil. ; autres m e­ nus grains sans variation sensible.


Charade.

On voyait autrefois mon superbe premier
Rouler avec fracas au milieu du carnage ;
Qui n’a ni feu, ni lieu, couche dans mon dernier.
Cérès a de mon tout fait connaître l’usage.
Du temps que Rome était la Rome des Césars,
On a vu des héros pleins de philosophie,
Et qui par leur valeur le disputaient à Mars,
Après avoir donné la paix à leur patrie,
Pratiquer de mon tout les rustiques travaux ;
A nos derniers neveux passera leur mémoire.
Qu’il est beau, sur leurs pas, de voler à la gloire,
D’unir le nom de sage au titre de héros.


Le mot de l’énigme du dernier numéro est cercueil.


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