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Le Coran.

sa face. Il remplit l’univers de son immensité et de sa science.

Dieu a un fils, disent les chrétiens. Loin de lui ce blasphème : tout ce qui est dans les cieux et sur la terre lui appartient ; tous les êtres obéissent à sa voix.

Il a formé les cieux et la terre. Veut-il produire quelqu’ouvrage, il dit : Sois fait, et il est fait.

Les ignorans disent : Si Dieu ne nous parle, ou si tu ne nous fais voir un miracle, nous ne croirons point. Ainsi parlaient leurs pères : leurs cœurs sont semblables. Nous avons assez fait éclater de prodiges pour ceux qui ont la foi.

Nous t’avons envoyé, avec la vérité, pour être l’organe de nos promesses et de nos menaces, et l’on ne t’interrogera point sur ceux qui seront précipités dans l’enfer.

Les juifs et les chrétiens ne t’approuveront que quand tu auras embrassé leur croyance. Dis-leur que la doctrine de Dieu est la véritable. Si tu descendais à leurs désirs, après la science que tu as reçue, quel protecteur trouverais-tu auprès du Tout-Puissant ?

Ceux à qui nous avons donné le Coran, et qui lisent sa doctrine véritable, ont la foi ; ceux qui n’y croiront pas seront au nombre des réprouvés.

Ô enfans d’Israël ! souvenez-vous des bienfaits dont je vous ai comblés ; souvenez-vous que je vous ai élevés au-dessus de toutes les nations.

Craignez le jour où une âme ne satisfera point pour une autre, où il n’y aura ni compensation, ni intercession, ni secours à attendre.

Dieu tenta Abraham, et Abraham fut juste. Je t’établirai le chef des peuples, dit le Seigneur. Accordez encore cet avantage à mes descendans, répon-