Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 1, 1821.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
68
Le Coran.

tion de quelque faute qu’ils avaient commise. Dieu leur a pardonné, parce que sa miséricorde est sans bornes.

Ô croyans ! ne ressemblez pas à ceux qui, devenus infidèles, disent : Nos frères ont péri en marchant à la guerre ou en combattant. S’ils fussent restés parmi nous, ils ne seraient pas morts. Ces paroles impies leur coûteront des soupirs. Dieu donne la vie et la mort. Il voit vos actions.

Si vous mourez ou si vous êtes tués en défendant la foi, songez que la miséricorde divine vaut mieux que les richesses que vous auriez amassées.

Que vous mourriez ou que vous soyez tués, Dieu vous rassemblera devant son tribunal.

Tu leur as fait un portrait flatteur de la clémence divine. Si, plus rigide, tu ne leur eusses montré que de la dureté, ils se seraient séparés de toi. Aie de l’indulgence pour eux, demande leur pardon, conseille-les dans leurs entreprises ; et lorsque tu délibéreras sur quelque affaire, mets ta confiance dans le Seigneur. Il aime ceux qui ont mis en lui leur confiance.

Si Dieu vient à votre secours, qui pourra vous vaincre ? S’il vous abandonne, qui appellerez-vous à votre aide ? Que les fidèles mettent donc leur confiance dans le Seigneur !

Le prophète ne saurait vous tromper. Le fourbe paraîtra avec sa tromperie au jour de la résurrection. Dans ce jour, chacun recevra le prix de ses œuvres, et l’exacte justice présidera aux jugemens.

Pensez-vous que celui qui aura fait la volonté de Dieu, sera traité comme le coupable qui aura mérité