Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/229

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ment la parole divine. Le Coran est la lumière de Dieu. Par elle il dirige ses élus ; mais ceux qu’il égare ne retrouvent plus le droit chemin.

L’infidèle ne craint-il point que le sceau de la réprobation ne soit imprimé sur son front, au jour du jugement ? Alors on dira aux méchans : subissez des peines que vous avez méritées.

Les générations passées accusèrent leurs apôtres d’imposture. Elles furent punies à l’instant où elles ne s’y attendaient pas.

Couvertes d’opprobre sur la terre, elles éprouveront dans l’autre monde des supplices bien plus terribles. Si elles l’eussent su !

Le Coran offre aux hommes des exemples variés, afin de les instruire.

Il est écrit en arabe. Sa doctrine est simple et claire. Il prêche la crainte du Seigneur.

Dieu propose l’exemple d’un esclave qui a plusieurs maîtres divisés entre eux, et d’un autre qui n’a qu’un maître. Ces deux hommes ont-ils un sort pareil ? Louange à l’Éternel ! La plupart ne le connaissent pas.

Tu mourras, et ils mourront.

Au jour de la résurrection, vous plaiderez tous votre cause devant Dieu.

Quoi de plus impie que de blasphémer contre sa majesté suprême, que d’accuser la vérité de mensonge ? L’enfer ne sera-t-il pas le réceptacle des impies ?

Ceux-là ont la crainte du Seigneur qui suivent lu vérité et qui croient en elle.

Le Tout-Puissant accomplira les désirs de ceux qui auront fait le bien. Il les lavera de leurs fautes, et