Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/261

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Voici le paradis dont vos œuvres vous ont procuré la possession.

Nourrissez-vous des fruits qui y croissent en abondance.

Les scélérats seront éternellement en proie aux tourmens de l’enfer.

Leur rigueur ne s’adoucira jamais. Les coupables garderont un morne silence.

Leur sort n’est point injuste. Ils ont été injustes envers eux-mêmes.

Ils diront : O Malec[1] ! prie Dieu de nous anéantir. Il leur répondra : Vous vivrez éternellement.

Peuples, nous vous avons apporté la vraie religion ; mais le plus grand nombre d’entre vous l’ont en horreur.

Ont-ils dressé leurs embûches ? Nous leur en dressons d’autres.

Croient-ils que nous ne connaissons pas leurs secrets ? que nous n’entendons pas leurs discours ? Ils sont dévoilés à nos yeux, et nos envoyés célestes les écrivent.

Dis-leur : Si Dieu avait un fils, je serais le premier à l’adorer.

Louange à Dieu souverain du ciel et de la terre ! Il est assis sur le trône sublime. Loin de lui ce blasphème.

Laissez-les perdre leur temps dans de vaines disputes. Le jour qui leur est promis les y surprendra.

Dieu dans le ciel, Dieu sur la terre, l’Éternel possède la sagesse et la science.


  1. Les Arabes appellent Malec le gardien de l’enfer : ce mot signifie Ange.