Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/336

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N’aidez point de vos biens, disent-ils à leurs semblables, ceux qui défendent le parti du prophète, jusqu’à ce qu’ils l’aient abandonné. Mais le Tout-Puissant possède les trésors du ciel et de la terre, et les impies ne le conçoivent pas.

Si nous retournions à Médine, ajoutent-ils, le parti le plus fort chasserait le plus faible. La puissance appartient à Dieu. Il en fait part à son envoyé et aux fidèles ; et les impies l’ignorent.

O croyans ! que vos enfans et vos richesses ne vous fassent point oublier le souvenir du Seigneur ; cet oubli mettrait le sceau à votre réprobation.

Versez dans le sein de l’indigent une portion des biens que le ciel vous a départis, avant que la mort vous surprenne, de peur que vous ne soyez obligés de dire : Seigneur, si tu daignes prolonger le terme de mes jours, je ferai l’aumône et pratiquerai la vertu.

Mais Dieu ne différera pas d’un instant le terme prescrit. Il est le témoin de toutes les actions.