Page:Le Coran - Traduction et choix de sourates par Edouard Montet, 1925.pdf/138

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ou des entrées secrètes[1], ils se détournent pour s’y (réfugier) avec la plus grande hâte.

58. Parmi eux, il en est qui te diffament au sujet des aumônes[2]. Si on leur en donne une part, ils sont contents ; si on ne leur en donne pas, ils se mettent en colère.

59. S’ils étaient contents de ce qu’Allâh et Son Apôtre leur ont donné et s’ils disaient : « Allâh nous suffit ! Allâh nous fera don de Sa grâce, et Son Apôtre (la désire)[3] ! En vérité, c’est Allâh que nous recherchons ! »

60. Les aumônes sont seulement pour les pauvres et les nécessiteux[4], et pour ceux qui travaillent pour elles[5], et pour ceux dont les cœurs ont été gagnés[6], et pour ceux qui sont captifs[7], et pour ceux qui ont des dettes, et

  1. Litt. : des espaces où entrer avec difficulté.
  2. C’est-à-dire au sujet de la distribution des aumônes.
  3. Il désire qu’Allâh leur fasse don de Sa grâce.
  4. Les deux mots arabes employés ne sont pas synonymes. Le fakîr (premier terme), c’est le pauvre devant Allâh, celui qui a fait vœu de pauvreté ; le meskin (second terme), c’est le misérable, le malheureux sans argent et sans ressources.
  5. Pour les aumônes. Il s’agit de ceux qui les recueillent et qui les distribuent. Ils ont droit à une part de l’aumône rituelle pour le travail qu’ils accomplissent dans ce but.
  6. À l’Islam.
  7. Pour le rachat des esclaves.