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Sourate 19.

INTRODUCTION[1]


Cette sourate, dont l’unité est très contestable, comme nous allons le montrer, doit être classée parmi les sourates anciennes de La Mecque ; Nöldeke la range dans la seconde période de ces sourates.

On y relève les traces, en effet, de diverses doctrines coraniques, qui paraissent être en voie de formation.

Ce chapitre est intéressant aussi par les traditions qu’il a conservées sur Zacharie, Marie, Jésus, Abraham, Moïse, etc.

Les versets sont courts ; ils sont presque tous terminés par la rime en ân (89 versets sur 98).

Quant à l’unité de la sourate, il est à remarquer qu’elle renferme plusieurs parties, ou, si l’on préfère, qu’elle est formée de plusieurs frag-

  1. Les questions critiques qui se posent au sujet de cette sourate doivent être de toute nécessité examinées avant de lire la sourate.