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ont fui l’équivalent de ce qu’ils ont dépensé[1]. Et craignez Allâh, en qui vous croyez.
12. Ô toi Prophète ! Si des femmes croyantes viennent à toi et s’engagent auprès de toi à ne rien associer à Allâh[2], à ne pas dérober, à ne pas forniquer, à ne pas tuer leurs enfants[3], à ne pas répandre de calomnie forgée entre leurs mains et leurs pieds[4], à ne pas te désobéir en ce qui est raisonnable[5], prends l’engagement auprès d’elles et implore pour elles le pardon d’Allâh ! En vérité, Allâh pardonne ; Il est compatissant !
13. Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour patrons des gens contre lesquels Allâh est irrité : ils désespèrent de la vie future, comme les infidèles désespèrent des compagnons des tombes[6].
- ↑ C’est-à-dire les dots qu’ils ont payées pour épouser ces femmes.
- ↑ À ne pas associer à Allâh d’autres divinités : c’est l’expression coranique pour désigner le polythéisme.
- ↑ Allusion à la pratique païenne d’enterrer, à leur naissance, les enfants du sexe féminin, dont on voulait se défaire.
- ↑ Formule arabe signifiant que l’homme a travaillé de tout son être à forger le mensonge.
- ↑ Ces engagements constituent l’ensemble des devoirs qui incombent, dans l’Islam, au sexe féminin.
- ↑ C’est-à-dire de la résurrection des morts.