Cette citation se trouve au Psaume 37, v. 29, dans le premier hémistiche :
Les justes hériteront la terre.
Mais la précision de ce texte n’implique pas la lecture, par Mahomet, du Psaume ; la tradition orale a pu fort bien, dans ce cas comme dans d’autres, conserver le texte du Psaume. Il est à remarquer, d’ailleurs, que le passage du Coran n’offre pas une citation littérale, mais présente au contraire une variante de texte.
Quant à l’origine juive de la formule islamique si connue et si typique : « Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allâh », elle est également contestable. On a voulu la rattacher à la formule analogue, mais différente, du Psaume 18, v. 32 (reproduite 2 Sam. 22, v. 32) :
Car qui est dieu en dehors de Iahvéh[1] ?
La seule chose que l’on puisse affirmer, c’est que nous avons dans l’Islam et dans l’Ancien Testament deux formules apparentées et voisines de l’unité de Dieu ; mais rien ne démontre
- ↑ Dans 2 Sam. il y a « Dieu » au lieu de Iahvéh. La formule islamique se trouve, avec de légères variantes Sour. 20, v. 7 et 14 : « Allâh ! Il n’y a pas d’autre Dieu que Lui » (v. 7).