Page:Le Goffic - L'Âme bretonne série 2, 1908.djvu/241

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Il n’en est pas moins curieux de voir ce que la légende a fait de son vivant du marquis de Bute. Méthodistes-calvinistes, wesleyens, indépendants, baptistes, se disputent en Galles la prééminence religieuse. Ils constituent les quatre grands groupes du non-conformisme gallois. En lutte perpétuelle les uns contre les autres, c’est un délice de voir avec quel ensemble ils fraternisent contre l’ennemi commun, le Bélial à deux têtes qui s’appelle tour à tour conformisme et papisme. Le conformisme anglican ne compte pourtant que 250,000 adeptes ; le papisme est plus réduit encore et n’a dans son lot que 50,000 fidèles…


On m’avait dit que Cardiff, par suite de ses relations journalières avec nos ports de l’Atlantique et de la Manche, possédait une colonie française assez florissante. À en croire M. Simonin, il y aurait même eu un « café français » à Cardiff. Les Romains qui prenaient pied en terre étrangère y bâtissaient d’abord une salle de bains ; les Anglais élèvent des temples ; les Français ouvrent des cafés.

À Cardiff cependant, j’ai vainement cherché le café français. Je n’ai pas trouvé davantage sur les magasins la phrase sacramentelle qu’y avait lue M. Simo-

    de son testament demandait que son cœur, après avoir été traité par l’injection de mercure, fût déposé dans un bocal et enterré sur le mont des Oliviers. » — Sur les conversions anglaises et le sourd travail de désagrégation de l’anglicanisme, je me permets de renvoyer aux trois volumes parus du bel ouvrage de M. Thureau-Dangin : la Renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle.