Page:Le Goffic - L'Âme bretonne série 2, 1908.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

douanier, un canon sans affût enfoui sous les ronces, attestent ce double passé héroïque et religieux. Toute vie, depuis lors, s’est retirée d’elles et l’on peut s’y croire hors du temps, sur quelque planète morte ou désorbitée. Ce sont, elles aussi, comme l’île où dort Chateaubriand, des bés, des tombes de la mer. Leur chapelet mélancolique est bien le collier qui convenait à la Bretagne.