Page:Le Goffic - L'Âme bretonne série 4, 1924.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ger dans son erreur, si avantageuse qu’elle me fût, et je lui confessai que c’était mon frère Alphonse, et non moi, qui avait eu l’honneur de paître sous sa férule. Et je le priais en même temps de reporter sur le cadet des Le Goffic la sympathie qu’il semblait avoir gardée pour l’aîné.

Ah ! la riposte ne traîna pas !

« Je sais ce que je dis, m’écrivit ou à peu près Mgr Duchesne, et c’est bien vous et pas un autre qui avez été mon élève à Saint-Vincent. »

Les palmarès du lycée de Rennes font pourtant foi du contraire ; mais j’étais candidat à un fauteuil de l’Académie, et Mgr Duchesne était académicien, ecclésiastique et irritable. Qu’auriez-vous décidé à ma place ? Moi je crois bien que je lui répondis — comme Pandore :

— Monseigneur, vous avez raison.