Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/151

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parait trouver sa vraie forme chez les meilleurs de ces écrivains[1]. Il n’est pas, je le sais, que le grand courant d’observation qui a entraîné ces quinze dernières années n’ait agi sur eux pour les contraindre à une précision plus grande dans l’analyse des sentiments et des passions. Ce qu’il y avait de romanesque dans l’œuvre des idéalistes de la vieille école (M. Feuillet, Sandeau, Georges Sand même), et ce qu’il reste de romanesque encore dans les disciples attardés de cette école (M. Duruy, M. Droz ; a disparu ici presque entièrement : vous re-

  1. Sur tels d’entre eux, consulter les recueils critiques de M. Jules Lemaître (Les contemporains), de M. Philippe Gille (La bataille littéraire), de M. Anatole France (La vie littéraire), de M. Paul Ginisty, (L’année littèraire), les articles au jour le jour de M. Francisque Sarcey, F. Lhomme, Adolphe Brisson, Edmond Lepelletier, Édouard Petit, Charles Maurras, etc.