Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/258

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Tenez, L’Abbé Constantin ? M. Ganderax[1] a pu dire que le roman de M. Halévy, en littérature, il y a juste sept ans, fit l’effet d’un 9 thermidor, — sans guillotine. Relisez-le. Que cette peinture vertueuse et morale de la société soit plus exacte que les autres, c’est dont je doute et dont se soucie fort peu, au reste, M. Halévy. Il lui suffit que ce soit une idylle possible ou simplement vraisemblable. Et il a bien raison ! Malgré tout, j’éprouve quelque gêne à apprécier cette seconde manière de M. Halévy. On le savait curieux, léger, sceptique. Il était pour une grande part dans

  1. Cf. Revue des Deux Mondes, 15 décembre 1887.