Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/355

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

domaine austère de la science ? » Ce qu’il faut reconnaître à M. Jules Verne, c’est son entrain, sa facilité et sa fécondité ; il a su, le premier en France, utiliser le merveilleux scientifique, et c’est là surtout ce qui a décidé de son énorme succès. Après lui, je citerai M. de Lamothe [1], qui ne fait souvent, au reste, que le copier ; M. André Laurie (Paschal Grousset), dans ses études sur La vie de collège aux États-Unis, en Angleterre, en Allemagne, etc. ; M. Jean Macé[2] ; M. Eugène Parés[3] ; et en général les

  1. Cf. Les Secrets de l’Océan, Le capitaine Ferragus, Flora chez les nains, Quinze mois dans la lime, etc. C’est du Jules Verne arrangé et pas au mieux. M. de Lamothe eut à répondre autrefois de ces imitations un peu bien directes.
  2. Cf. Histoire d’une bouchée de pain, Les Serviteurs de l’estomac, Les contes du Petit-Château, etc.
  3. Cf. Le Palais de marbre, La Vengeance du bonze, La fille du Boer, etc. Cette littérature enfantine a, du reste, beaucoup baissé. On y cher-