Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/186

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URGANDE

Voix qui réconforte,
Chère, ô chère voix !
Sans elle, je crois
Que je serais morte.

GWION

Rien ne m’était plus.
J’errais, le front hâve,
Pareil à l’épave
Que pousse le flux.

URGANDE

Étreintes liantes,
Baisers, mon souci,
Je tendais ainsi
Mes mains suppliantes !

QWION

J’appelais sans fin :
Urgande ! criais-je.
Ô cher cou de neige !

Ô beaux yeux d’or fin !