Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/259

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Rejette ce manteau de fallace et d’orgueil
Et reprends ton visage en retrouvant ton deuil.


II


 
Comme monte, pareil aux bulles de la mer,
Du fond des voluptés je ne sais quoi d’amer.
Ainsi, Maxence, ainsi, mon fils, dans la retraite.
Les maux les plus cruels ont leur douceur secrète.
Le tien n’est pas de ceux dont on guérit. Pourtant,
Toi qui naguère, cœur encore impénitent,
Le maudissais, déjà tes regards, ô Maxence,
Goûtent à l’observer une acre jouissance…
Demain tu connaîtras, redevenu chrétien,
Que ce mal dont tu meurs, pauvre homme, est ton seul bien.