Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/65

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Ici j’ai le cœur rongé
D’un mal indéfinissable :
Je ne sais pas ce que j’ai.

Ô chants des flots sur le sable,
Vous m’aurez bientôt guéri,
Si mon cœur est guérissable ;

Si mon cœur endolori
Trouve au bord des eaux calmantes,
Si mon cœur trouve un abri.
 
Et toi, la fleur des amantes.
Flambeau de ma vie, ô toi,
Mon conseil dans les tourmentes,
 
À ce cœur en désarroi
Donne un peu de ton courage
Et donne un peu de ta foi !

Les vents mauvais ont fait rage.
Toutes mes amours, débris !
Et tous mes bonheurs, mirage !