Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/94

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Les violiers ont pris tes yeux ;
Ton rire a passé dans la brise,
Ton joli rire insoucieux
Qu’un sanglot brise ;

Et les immortelles de mer,
Qui s’ouvrent dans les dunes blanches,
Ont la senteur de miel amer
Qu’avaient tes hanches…

Et c’est toi toute, gorge et front.
Vieillis, pâlis, languis, qu’importe ?
L’aube a des lys qui me rendront
Ta beauté morte.