Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/27

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SECONDE PARTIE. i Moosieur BRIZEÜI, poète brelon el fran^ais. 1.A HABPB D’A BHOBI4UB. Arvor, autrefois. le paya des bardes , Hélas ! n’en avait plus* aucun ! Le rossignol, au printemps, Ghaque année, chantait dans les bois. — Ah ! chante toujours, chante, doui rosngnol ! Les bardes ne disent plus rien ! ■ A la Toussaint, le bord de la mer Hurlait, frappé par les flots. — Frappe les rochers, ô mer, frappe toujours ; Aucun barde n’éiève sa voix ! —Jusqu’èprésent, mon pauvre pays, On entendait lè son de ta harpe d’or ; Des mécbants ont jeté dans la mer, Par morceaui, ia harpe d’Arvor, Et ils en ont apporté une autre, . Uue harpe d’argile du pays fran$ais ! Tes habillements noirs, ô mon pays, prends-les ! Le temps mauvais est venu sur toi !