Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AMAOT. aOVTBW» D^EIVAWCE. Ma soear, as-tu souvenir de notre enfance ? Moi je n’ai jamais oiiblié ce temps. Nous ne connaissions rien au monde que notre ile, Et nous ne savions rien au monde que notre prière ; Notre prièreen breton, que nous disions soir et matin, Nos petiites mains jointes et â deux genoui. [notre église ; ▲ notre avis, il nj avait au monde rien de beau comme La cbapelle de la Yierge nons revenait surtout beaucoup ; La petite ehapelle de la Yierge, où l’on voyaât Vne mère. avec sou enfant bien-aimé, et tenant en main [un rosaire. — Ma sceur, te souviens-tu quand nous aliions ensemble, Avec notre mère, ii Sainte-Anne, la Sainte bénie ? Notre mère, deux mois d avance, nous disait : oui, si ’ [vous voulezobéir, Je vous achetterai des souliers et je vous conduirai,