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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/322

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Le Messager Évangélique.

réunis pour nous souvenir ensemble de ce qu’il a fait et pour nous réjouir dans ce qu’il est pour nous, afin d’anticiper la gloire assurée qui nous attend, une gloire sans fin, car c’est de la gloire, de la gloire de Dieu que nous nous réjouissons en espérance. Ne sommes-nous pas placés comme des fils dans la maison de leur père, des fils qui ont une parfaite communauté d’intérêt dans tout ce que leur père possède et tout ce qu’il est ? Nous attendons d’être manifestés comme fils et héritiers par Christ, mais nous sommes tels déjà maintenant. « Bien-aimés, nous sommes maintenant les enfants de Dieu » (1 Jean III). Rien ne sera changé quant à ce monde jusqu’à ce que Dieu nous ait retirés auprès de Lui pour être avec Jésus, jusqu’à ce que Jésus soit venu pour nous prendre et nous introduire dans la maison du Père. Nous n’entrerons pas furtivement dans le ciel, mais Christ viendra pour nous, afin de nous recevoir et qu’ainsi en entrant dans la maison du Père, nous y entrions avec la plénitude de la bénédiction que nous possédons dans le Bien-aimé qui rend agréable tout ce sur quoi reposent les regards du Père. Nous serons introduits dans le ciel par le Fils Lui-même — nul, même le plus petit, ne sera laissé en arrière. Quel changement pour tous, — « en un moment, en un clin d’œil » ! — Alors Dieu aura la joie de n’agir que selon son propre cœur, et alors Satan aura le chagrin de voir pleinement bénis de Dieu tous ceux auxquels il avait cherché à faire du mal.

Telle est notre part maintenant en espérance. Nous ne sommes pas comme ceux qui doivent attendre jusqu’à ce que leurs corps soient changés, pour connaître ce que Dieu pense à notre égard. Puissions-nous nous