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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/323

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Le salut

rappeler que nous ne sommes dépendants d’aucune chose qui puisse arriver ! Nous nous reposons sur ceci : Dieu nous a montré Jésus ! — Il nous a donné de croire en Jésus et non pas seulement en Lui, mais à cette œuvre glorieuse que Dieu a opérée en Lui pour nous.

Que Dieu nous donne de réaliser toujours avec plus de simplicité ce que nous avons ainsi reçu de Dieu comme notre part, nous souvenant que le jour approche !

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Le Salut.

« Et comme Jésus était à table dans la maison de Matthieu, voici, plusieurs péagers, et des gens de mauvaise vie, qui étaient venus là, se mirent à table avec ses disciples ; ce que les pharisiens ayant vu, ils dirent à ses disciples :
« Pourquoi votre maître mange-t-il avec des péagers et des gens de mauvaise vie ? Jésus ayant entendu cela, leur répondit : Ceux qui sont en santé n’ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que veulent dire ces paroles : Je veux miséricorde, et non pas sacrifice ; car je ne suis pas venu pour appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. » Matth. IX, 10-13.

C’est une terrible chose qu’un homme ose croire qu’il est juste par lui-même, par ses œuvres — car alors il ne peut pas prétendre à posséder le Sauveur que Dieu a donné aux pécheurs ; — et de même le Sauveur ne peut avoir aucune part avec un tel homme pour lequel il n’est rien. En effet, comment cela se pourrait-il ? — Quel emploi un homme sur la terre ferme, ferait-il d’un bateau de sauvetage ? — Comme donc un bateau de sauvetage n’est utile qu’à des gens qui se noient ; de même en est-il du Sauveur. Il n’est utile qu’à des pécheurs. Quand donc un homme prétend être juste, c’est comme s’il disait, qu’il n’a pas besoin d’ê-