à la rencontre de Christ, et que Satan séduira le monde entier ? Alors la paix sera ôtée de la terre (Apoc. VI). Et les hommes s’entretueront au jour de la grande tribulation, tribulation telle qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais de semblable. Cela sera aussi littéralement vrai que dans les jours de Noé, alors que la terre était remplie d’extorsion ; oui, beaucoup plus littéralement vrai que les hommes ne le pensent.
Je considère l’enlèvement d’Énoch comme un type de l’enlèvement de l’Église de Dieu (1 Thess. IV). Et alors le monde entier devient impie, rempli de méchanceté et de blasphèmes, à l’exception d’un petit résidu de Juifs pieux, qui seront sauvés comme Noé et sa famille. De sorte qu’on peut se demander : quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?
Dieu révéla à Noé son intention de détruire les hommes de dessus la surface de la terre. « Par la foi, Noé, étant divinement averti des choses qui ne se voyaient pas encore, craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison, et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébr. XI).
Et pourtant le monde allait son train : ses bâtiments, son commerce, ses plaisirs et ses péchés ; — les hommes ne voulaient pas croire Dieu. La construction de l’arche avançait chaque jour — c’était là un témoin du jugement qui s’approchait ; il n’y avait du reste aucune apparence de déluge. La raison humaine aurait sans doute affirmé qu’un déluge était impossible. — Quoi ! Dieu détruirait ce monde si beau qui en était encore à son enfance ? Les hommes sages de ce temps-là auraient dit : Oh ! non, Noé ; tu te trompes tout à fait ; c’est seulement ton opinion personnelle ; d’ailleurs un grand nombre de prophéties doivent encore s’accomplir — toute la terre doit être bénie et remplie de justice, de sorte qu’il faut bien que tu sois dans l’erreur, Noé ; tu ferais mieux de ne plus travailler à ce grand vais-
