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semblent se reconnaître et aspirer à ne plus se séparer ; loin de toi je serai encore Léna de Mauregard, la courtisane et aussi Irène Breffer, la femme aimante de Stanislas Breffer. Mon maître aimé, ta soif n’est pas désaltérée, voilà que dans mes cuisses court ta virilité ; qui es-tu donc, pour ainsi, coup sur coup, t’emparer sans faiblesse de la même femme, jusqu’à trois fois.

— Je suis celui qui t’a reconnue comme sienne, dès hier, à ta première apparition, chez la vendeuse de chair féminine, je suis celui qui t’attendait depuis des années, en te cherchant de par le monde, je suis celui pour qui tes lèvres sont sources d’inépuisable force.

— Viens, viens vite, prends ton bien, nos paroles s’exprimeront ensuite.

Une troisième fois, l’arabe enconna Irène et, dans l’élan de ce coït, leurs os craquèrent, leurs chairs s’incrustèrent, les seins d’Irène parurent fondre sur la poitrine de Mohammed, les poils de Mohammed parurent se coller aux blanches chairs satinées d’Irène.

Ils se tordaient, se contorsionnaient et, cette fois, Mohammed retirant par moment la queue du conin, queue de plus en plus forte, il en