Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/44

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— Tu es gentil, je serai une bonne maîtresse, dit-elle.

Dès qu’ils furent installés, les sièges rapprochés, et non plus se faisant vis-à-vis comme on les avait placés, la musique reprit la valse ensorcelante, et il s’écria :

— Qu’a donc cette valse qu’on la joue ainsi !

— Te déplaît-elle ?

— Oh non.

— Écoute-la et goûte à ce nectar.

Elle lui versa un verre de vin doré, et comme il le portait à ses lèvres, Yvonne toute nue entra apportant un plat.

— Oh, dit-il, l’Olympe n’est pas seulement sur les tableaux ! Elle est merveilleusement faite.

— Et des chairs de velours, palpe-les.

— Je ne veux que les tiennes.

— Me désires-tu aussi peu vêtue !

— Oh oui.

— Donne-moi l’exemple.

Il se leva, déjà gris d’amour et de désir, et rapidement se dévêtit, jetant les vêtements au fur et à mesure, qu’Yvonne ramassait. Quand il fut nu, il vit Lucie apparaître à son tour dans cet état, ra-