Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’Armée de Volupté, Bandeau de début de chapitre
L’Armée de Volupté, Bandeau de début de chapitre

I


Ce matin-là, Émile Lodenbach se leva tard.

Il avait dansé une grande partie de la nuit chez la comtesse de Bouttevelle, se prodiguant aux plus jolies et aux plus enragées valseuses, malgré ses trente-deux ans lui conseillant de commencer à se modérer, et de plus, il avait fort discuté et disputé avec la belle Lucette de Mongellan, discussion et dispute qui l’empêchèrent de dormir, une fois dans son lit, jusqu’au plein jour.

— Ah, Lucette, Lucette, murmurait-il, tournant et retournant sur sa couche.