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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/109

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LETTRE V

passait pour être l’un des plus intelligents de la pension, mais il recherchait toujours les occasions de se faire punir et toujours ils se trouvait au premier rang quand il s’agissait de commettre quelque méfait. En ceci il était passé maître, mais aussitôt qu’avait lieu l’enquête, il se présentait spontanément et avouait sa participation au délit. Bref, il semblait éprouver du plaisir à se faire prendre quand les conséquences ne devaient retomber que sur lui-même. Au lieu de croître en sagesse avec les années, il semblait au contraire se conduire de plus en plus mal, et il ne se passait presque pas de semaine qu’il ne reçut une bonne correction.

En dernier lieu, mes soupçons étant tout à fait éveillés, je le surveillai étroitement, et une ou deux fois j’essayai de le faire parler en vue de satisfaire ma curiosité ; mais je n’obtins de lui que des réponses évasives, et il sembla vouloir se refuser à comprendre. Toutes les fois que j’en trouvai l’occasion, je l’observai avec soin pendant qu’on le fouettait et quoiqu’il eût grand soin de disposer ses vêtements de façon à ne laisser voir que fort peu de la partie nue de son corps, je pus reconnaître que certain membre était affecté à peu près de la même façon que le mien dans pareille occasion. Enfin je réussis à voir bien distinctement le joli instrument qui se dressait dans toute sa longueur et dont les dimensions me