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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/111

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LETTRE V

pantalon, il y introduisit la main. Quoique ne pouvant me rendre un compte exact de ses actions, je me doutais cependant qu’il avait pris son joujou dans sa main et qu’il le caressait de temps à autre en le frottant de ces doigts. Après un intervalle de quelques minutes, il se tourna vers les buissons où j’étais caché, afin de se dérober sans doute aux regards de ceux qui pouvaient se diriger de son côté. Cela fait, il acheva de déboutonner son pantalon et releva sa chemise.

Je pus me convaincre alors que mes conjectures n’étaient point hasardées et je l’observai attentivement pour arriver à pénétrer son dessein. Lorsque le pantalon se fut ouvert, il en sortit un priape des plus charmants, dans un état de splendide érection. Il était de dimensions si considérables, comparé au mien, que j’en eusse été surpris si je ne l’avais déjà aperçu pendant la flagellation, mais vous devinez sans doute que sa vue m’intéressa et me plut beaucoup. Il se dressait tout raide au dessus de quelques bouquets frisés de poils châtains qui ornaient la partie inférieure de son beau ventre blanc, le gland rose ne se montrant qu’à moitié hors de sa gaîne polie. Il y porta la main et doucement y exerça quelques frictions. Il n’était pas besoin du souvenir du bonheur que votre propre main m’avait procuré au moyen de semblables frictions, pour me convaincre que ces attouche-