Aller au contenu

Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
38
LETTRE III

une seconde fois, elle ne l’en tiendrait pas quitte à si bon compte ; puis elle sortit aussitôt de la chambre.

Henri commença alors à se rhabiller et je remarquai qu’il examinait et tâtait à plusieurs reprises le dur petit objet qui continuait à faire saillie d’une si étrange façon, comme s’il était surpris lui-même de l’état dans lequel il le voyait.

Dès qu’il se fut retiré, je sortis de ma cachette et ne le trouvant pas à la salle d’étude, je pensai qu’il était allé dans sa chambre. Comme ma tante se trouvait encore chez elle, je crus que je pouvais me risquer dans l’appartement d’Henri pour lui demander comment il se trouvait et s’il avait réellement beaucoup souffert pendant qu’on l’avait fouetté. Je me glissai donc sans bruit dans sa chambre et je le trouvai assis sur un canapé ; il avait ouvert ses pantalons et examinait l’instrument qui m’avait si fort intéressée. Je m’assis près de lui et commençai à le questionner ; il me répondit qu’une fois les premières minutes passées, pendant lesquelles il avait senti les coups de verge le pincer et lui donner des cuissons très vives, il n’avait éprouvé qu’un faible sentiment de douleur, puis qu’au bout d’un moment, la fustigation n’avait plus excité chez lui qu’un prurit assez désagréable dans la partie affectée, ainsi qu’une forte sensation de chaleur et d’irritation partout le corps,