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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/63

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LETTRE III

ce qui l’avait mis hors de lui et l’avait forcé de se mouvoir et de se démener de la manière dont j’avais été témoin.

J’insistai pour qu’il baissât tout à fait ses pantalons de manière à me laisser juger par moi-même de l’état des choses, ce à quoi il consentit volontiers. Je trouvai sa peau ordinairement si blanche encore très rouge, mais je constatai surtout avec chagrin sur une large étendue et en particulier sur les parties charnues de son derrière, de longues raies étroites soulevées par l’effet de la rude application des verges élastiques. Lorsque j’y portai la main en pressant un peu, il me dit qu’il ne sentait aucun mal mais seulement une violente sensation de prurit et d’irritation. Il ajouta que, chose curieuse, il éprouvait beaucoup plus cette étrange impression aux membres antérieurs qui n’avaient pas été exposés à la fustigation, qu’aux parties qui y avaient été particulièrement soumises. Ceci m’expliqua en quelque mesure l’état dans lequel je voyais son petit joujou et m’en emparant, je demandai à Henri si l’objet en question ne lui faisait pas mal lorsqu’il se trouvait ainsi tendu et raide comme il était. Il me répondit que non, qu’il n’en souffrait pas et qu’il lui semblait seulement que cela allait éclater, mais que c’était une sensation plutôt agréable que pénible à supporter.

Comme je continuais à badiner avec le cher