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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/69

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LETTRE III

chose d’intéressant. Mais n’ayant plus dès lors été ensemble chez ma tante nous n’eûmes ni l’un ni l’autre à nous servir de nos clefs et bien qu’il m’eût offert de me renvoyer la mienne, je n’eus pas envie de l’employer en son absence.

Ton Émilie.

P. S. Quel bonheur ! félicite-moi, ma chère Lucie. Henri arrive dans deux ou trois jours et j’ai entendu aujourd’hui ma tante donner l’ordre de lui préparer la chambre qui communique avec la mienne, en sorte que tu peux te figurer tout le plaisir que je me promets. Tu ne dois pas attendre de mes nouvelles d’ici à quelques jours, mais si les choses s’arrangent comme je l’espère, tu ne seras pas longtemps sans recevoir une bonne lettre de moi.