Aller au contenu

Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
61
LETTRE IV

trer profondément dans le sanctuaire, ses attouchements lascifs, joints à l’excitation causée par ce qui se passait devant nous, me causaient une impression qu’il m’était impossible de réprimer.

Au moment de la conclusion du premier acte du drame amoureux joué par les deux principaux acteurs qui se trouvaient dans le boudoir, je sentis une douce rosée s’échapper de moi et se répandre sur les doigts d’Henri. Je vis qu’il y avait pris garde, au redoublement d’ardeur qu’il mit à me couvrir de baisers et à caresser avec son autre main les deux globes élastiques sur lesquels elle était posée. Je tenais toujours son précieux bijou mais je craignais trop d’en répandre prématurément le précieux contenu, pour faire autre chose que le presser tendrement. En ce moment, Henri ayant soulevé l’une de mes jambes, me laissa ainsi un instant appuyée sur un genou ce qui lui permit de me retrousser mes jupons sur le dos. Il se plaça alors derrière moi et je sentis bientôt contre mes fesses la peau tiède et satinée de son ventre, tandis qu’il introduisait son délicieux instrument entre mes cuisses où il leva aussitôt fièrement la tête et se mit à battre mon ventre avec raideur. Henri entr’ouvrit alors délicatement avec une main les lèvres du réduit amoureux, tandis que de l’autre il y appliquait la pointe de son dard et cherchait à l’introduire dans l’étroite ouverture. Malheureusement, il dut y