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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/97

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LETTRE IV

dans le but de faire tout leur possible pour les favoriser.

Se bornant d’abord au rôle de simples spectateurs, puis voyant qu’Henri était assez simple pour ne pas profiter de l’avantage obtenu, Lady Lovesport et M. Everard avaient imaginé de recourir au puissant excitant appliqué avec tant de succès à son postérieur, juste au bon moment, et qui avait donné tous les résultats espérés.

Ils nous mirent promptement à notre aise par la liberté des caresses prodiguées à nos formes nues qu’ils semblaient ne pouvoir se lasser d’admirer et de louer. La vigueur de mon cher Henri avait quelque peu souffert à la suite de son double et récent exploit et lorsque son petit bijou me quitta, il ne dressait pas avec autant d’arrogance sa tête de corail ; mais sous les caresses de Lady Lovesport qui plaisanta Henri de cet état de mollesse et qui couvrit de baisers le petit susdit bijou, le vilain sournois redressa bientôt son rouge étendard, et peu après, Henri prouva par des symptômes manifestes, qu’il était capable et désireux de reprendre les hostilités. Dès que Lady Lovesport s’en fut aperçue, elle dit qu’il ne fallait pas trop se presser, et qu’après un intervalle de repos, nous n’éprouverions tous deux que plus de plaisir. Elle ajouta, qu’en attendant, nous devions les récompenser de leurs bons offices en leur rendant la pareille, c’est-à-