Page:Le Palais des Curieux - Beroalde, 1612.pdf/603

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je rencõtre quelque chose à debatre je m’y esbateray : Si ceux qui les ont mises en avant s’en faschent, ils auront tort plus que moy, car chacun doit empescher que le prochain soit offencé. Ne mettons donq point d’escot pour faire broncher les autres : Si nous sçavons quelque chose, & que le voulions enseigner, que ce soit en charité, ou nous en taisons. Et en ce qui en est de nos gentillesses pour s’y gouverner, je ne donne autre avis que celuy qu’en met en avant le bon homme en nostre Hermitage d’honneur, où il est proposé que chacun doit suyvre son inclination & sa fortune se conservant soy mesme, pour servir Dieu, & faire du bien au public.