Page:Le Parnasse contemporain, I.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et toujours, sur le livre
Auguste qui délivre,
L’image passera
D’une Apçara

Demi-nue, en délire,
Ouvrant, noir de collyre,
Le lotus de ses yeux
Fallacieux,

Et, selon la cadence
De l’onduleuse danse
Qui fait tinter sans fin
L’anneau d’or fin,

Montrant sa gorge blonde
Ou la cachant sous l’onde
De ses cheveux épars
De toutes parts !

Cependant, vers le faîte
A la splendeur parfaite,
Çmara suit son chemin,
L’arc à la main !

Dans la pure lumière
Où la Cause première
Revêt le flamboiement
Du diamant,

Parmi des harmonies
Où les voix sont unies
Des cygnes aux beaux cous
Et des coucous,