Page:Le Parnasse contemporain, I.djvu/68

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L’arc sans miséricorde
Fait crépiter sa corde
Pareille au frisson clair
D’un prompt éclair,

Et Lakçhmî que décore
Le pur éclat encore
De la vague de lait
Qui la roulait,

Cédant à la mollesse
De son désir, se laisse
Tomber sur le genou
Du noir Wiçhnû,

Et des pleurs de délice
Mouillent le bleu calice
De son œil immortel
Ceint de bétel !


CATULLE MENDÈS.