Page:Le Parnasse contemporain, II.djvu/359

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


La Bigolante est toujours belle ;
Le temps n’a fait que l’effleurer.
Mais qu’elle est pâle ! Souffre-t-elle ?
Pourquoi donc vient-elle pleurer ?

C’est que de la dalle glacée
Un appel invincible sort ;
Toute autre image est effacée :
L’enfant a vaincu par la mort.

Elle l’aime, & la pauvre femme,
Désormais blessée à son tour,
Languit & meurt pour la jeune âme
Dont elle a dédaigné l’amour !