Page:Le Parnasse contemporain, III.djvu/390

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et les étoiles, tour à tour,
Aux plis de sa robe jetées,
Tombent, célestes fruits d’amour
Dont nos âmes étaient tentées.

Déjà le dernier astre a lui,
Sa main partout s’étant posée :
Un peu de mon sang, avec lui,
Reste aux doigts de l’Aube rosée.

La dernière goutte de sang
Que me laissaient les maux sans trêves,
Une main t’a prise, en passant,
Au verger profond de mes rêves !