Page:Le Parnasse libertin ou Recueil de poésies libres, BnF Enfer-729, 1769.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 108 )

Oh, ça, lui dit l’enfant de Loyola,
Songez à Dieu, Je le voudrois, dit-elle,
Mais j’ai toujours un b… de v… là.
Même en mourant qui me f… la cervelle.


LES PÂLES-COULEURS.

Lorſque la Jeanne avoir la pâle maladie,
Elle ſut conſulter les Oracles divers :
Voir quel remede étoit pour garantir ſa vie.
Il lui fut répondu : Belle fille Mamie,
Ton remede eſt écrit à côté de ces vers.


AUTRE.


Avec ſa Chévre un Florentin
Fut ſurpris dans un cas vilain.
D’abord on ſaiſit le coupable
Avec ſa chévre miſérable,
Brûlé ſur l’heure. Ah, mes Seigneur !
Crioit notre homme tout en pleurs,
Daignez m’écouter, je vous prie,
Je ne l’ai pas fait méchament,
Je voulois faire ſeulement
Un monſtre pour gagner ma vie :