Page:Le Parnasse libertin ou Recueil de poésies libres, BnF Enfer-729, 1769.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 50 )

Que j’eus pour ce dernier le plus ardent amour.
Méchant, n’acheve pas, dit le Prêtre en furie,
Je ne veux plus entendre une telle infamie,
Et puiſque tout Bonnet doit être ta catin,
Tiens, bourreau, prends le mien, & remplis ton deſtin.

L’Abbé Grécourt.

ÉPIGRAMME.


Un fier Caſtrais à quarrure charnue
Et mince outil, trouvant Liſe en un coin,
Dans ſon calçon, pour lubrique beſoin
Cherchoit en vain ſa nature menue.
Liſe qui vit ſon embarras piteux,
Sort d’un étui double verre convexe,
Diſant, mon fils, mets ceci ſur tes yeux,
C’eſt le moyen d’appercevoir ton ſexe.


AUTRE.


Le teint jauni, le front tout boutonné,
Filtrant l’empois par l’humide goutiere,
Et ſur ſon lit ſouffrant comme un damné,
Un vieux Ribaud tançoit ſa chambriere.
Ah ! monſtre impur, pour mon ſupplice né,
Tu m’as donné le mal qui me dévore.