qui ont à peine un mètre de largeur ; tel pommier, tel noyer couvre ainsi de ses branches quatre ou cinq parcelles, et le propriétaire ne peut en enlever la récolte qu’en présence de ses voisins et en leur laissant la moitié des fruits tombés dans leur champ ; de là une cause fréquente d’inimitiés et de procès.
À S*** le morcellement de la propriété n’en est pas encore arrivé à ce point. Les tableaux suivants donnent une idée exacte de l’état actuel des choses sous ce rapport.
Le territoire de S*** comprend 5,292h46, savoir :
Terres labourables et savarts |
4,075h 58 |
Bois, garennes et saussaies |
584 47 |
Jardins, chènevières |
106 27 |
Prés, marais, tourbières |
417 26 |
Propriétés bâties |
9 11 |
Propriétés bâties |
99 77 |
Total |
5,292 46 |
Cette surface se fractionne en 6, 786 parcelles réparties entre 776 propriétaires, dont : 338 résident à S***, 277 résident au dehors et exploitent par eux-mêmes, 161 résident au dehors et louent à des fermiers.
Sur ce nombre :
545 | possèdent | de 1 à 10 | parcelles |
101 | — | de 10 à 20 | — |
77 | — | de 20 à 50 | — |
29 | — | de 50 à 75 | — |
9 | — | de 75 à 100 | — |
15 | — | plus de 100 | — |