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ni lui, ni ses prétendus Saints aucun de ces autres miracles dont je viens de parler, et c’est ainsi bien en vain que nos Christicoles prétendent prouver la vérité de leur Religion par la certitude de leurs prétendus miracles, qui ne sont véritablement, comme j’ai dit, qu’erreurs, qu’illusions, que mensonges et qu’impostures. Tout ce que je viens de dire le démontre assez manifestement pour devoir n’en plus faire aucun doute.


XXII.
TROISIÈME PREUVE.

Venons aux pretenduës Visions et Révélations divines, sur lesquelles nos Christicoles prétendent encore fonder et établir la vérité et la certitude de leur Religion. Pour donner une juste et véritable idée de ces Visions et Révélations divines, je ne crois pas que l’on puisse mieux faire que de dire en général qu’elles sont telles, que si quelques-uns osoient maintenant se vanter d’avoir de telles ou de telles Visions et Révélations divines, et qu’ils voulussent s’en prévaloir, on les regarderoit infailliblement tous, tant qu’ils seroient, comme des fous, comme des visionnaires et comme des insensés fanatiques. Voïez quelles furent ces prétendues visions et révélations divines. Dieu, disent les prétendus Sts. Livres, dont j’ai ci-devant parlé, s’étant pour la première fois aparu à