et ceux qui auront fait le bien, ressusciteront pour posséder la vie, et ceux qui auront fait mal, ressusciteront pour leur condamnation[1]. Toutes ces promesses et ces prophéties se trouvent manifestement vaines et trompeuses.
La volonté de mon Père, qui m’a envoïé, disoit-il, est que quiconque connoit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour[2]. Celui, dit-il, qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. En vérité, en vérité, ajoutoit-il, je vous dis, que celui qui croit en moi, a la vie éternelle. Je suis, disoit-il, le pain de vie[3]. Au dernier jour de la grande Fête, Jesus, se tenant de bout au milieu de la place, il crioit tout haut, si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive ; il sortira des fleuves d’eau vive des entrailles de ceux, qui croiront en moi[4]. Je suis la lumière du monde, disoit-il, celui qui me suit ne marche point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de vie[5].
Moi et mon Père nous ne sommes qu’un, disoit-il[6] ; je suis la résurrection et la vie, disoit-il, celui qui croit en moi vivra, quoiqu’il soit mort, et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais[7]. En vérité, en vérité, disoit-il à ses disciples, vous pleurerez et gémirez et le monde se réjouira, vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie ; vous êtes maintenant dans l’affliction, mais je