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d. CORRESPONDANCE DE VOLTAIRE, AU SUJET DU TESTAMENT DU CURÉ MESLIER, ETC.


A. M. THIÉRIOT.
À Cirey, le 30 Novembre (1735).

Je suis enchanté de la bonne fortune que vous avez depuis six mois, avec Locke. Vous me charmez de lire ce grand homme qui est dans la métaphysique, ce que Newton est dans la connaissance de la nature. Quel est donc ce curé de village dont vous me parlez ? Il faut le faire évéque au diocèse de Saint-Vrain. Comment ! un curé, et un Français, aussi philosophe que Locke ? Ne pouvez-vous point m’envoyer le manuscrit ? Il n’y aurait qu’à l’envoyer, avec les lettres de Pope, dans un petit paquet, à Demoulin ; je vous le rendrais très-fidèlement.




A. M. DAMILAVILLE.
4 Février (1762).

Mon cher frère saura que je lui ai écrit toutes les postes, que j’ai déterré les deux exemplaires de l’Oriental, avec les Sentiments du curé, dont j’ai fait trois envois à trois postes différentes. Je suis frère fidèle et frère exact.




Au Même.
8 Février (1762).

… Mon frère aura un Meslier dès que j’aurai reçu l’ordre ; il parait que mon frère n’est pas au fait. Il y a quinze à vingt