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À Madame de Florian, à Honroi.
Aux Délices, 20 Mai (1762).

Ma chère nièce, il est triste d’être loin de vous. Lisez et relisez Jean Meslier ; c’est un bon curé.




A. M. le Comte d’Argental.
Aux Délices, 31 Mai (1762).

Il est juste de vous envoyer un exemplaire de la seconde édition de Meslier ; on avait oublié, dans la première, son avant-propos, qui est très-curieux ; vous avez des amis sages qui ne seront pas fâchés d’avoir ce livre dans leur arrière-cabinet ; il est tout propre d’ailleurs à former la jeunesse. L’in-folio qu’on vendait en manuscrit huit louis d’or, est inlisible ; ce petit extrait est très-édifiant. Remercions les bonnes âmes qui le donnent pour rien, et prions Dieu qu’il répande ses bénédictions sur cette lecture utile.




A. M. Damilaville.
4 Juin (1762).

Permettez que je vous adresse un exemplaire d’une brochure plus abominable que tous les livres de Jean-Jacques Rousseau ; elle est pour M. le Marquis d’Argence.




Au Même.
7 Juin (1762).

Le dernier (paquet) partit, le 5 Juin et contenait deux exemplaires d’Étrépigny et de But[1].

  1. Étrépigny. — Le Testament, de Meslier, curé d’Étrépigny. — But. Sans doute un pamphlet sur lord Bute*

*. Je prie le lecteur de ne pas me tenir compte de cette profonde et judicieuse remarque. À chacun son bien. C’est à M. Alphonse François qu’on